Pratiques agro-écologique et adaptation aux changements climatiques
Quelques expériences des pratiques agro – écologiques et d’adaptation aux changements climatiques des organisations membres du SECAAR, de Pain Pour le Monde et des organisations partenaires du CRAFOD tirées de l’atelier sur la capitalisation en agro – écologie et l’outil EPRACC ((Evaluation Participative des Risques liés Aux Changements climatiques et aux Catastrophes) tenu au CRAFOD du 13 au 19 novembre 2017.
Fiche 1:
TITRE D’EXPERIENCE |
Essai de fertilisation du bananier plantain en milieu de M’vuazi (INERA / RDC) |
PAYS ET LIEU |
M’vuazi, Territoire de Mbanza-Ngungu, Province du Kongo Central en République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Institut National d’Etudes et de Recherches Agronomiques (INERA) |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
Saison A 2014 – 2015 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
Recours à la fumure organique et minérale en vue de tester leurs influences sur la longévité et la productivité du bananier plantain Le test de fumure utilisé a recouru aux 5 traitements (3 fumures organiques et une fumure minérale + 1 témoin) intégrés dans un dispositif expérimental en bloc complètement randomisés avec 4 répétitions. Ces traitements sont les suivants : Ø Témoin (Sans fumure) Ø Fiente de poule (10 kg par pied) Ø Crotte de chèvre (10 kg par pied) Ø La bouse de vache (10 kg par pied) Engrais NPK 20-10-10 (250 g par pied, apporté en trois applications, dont 100 g au départ, 100 g trois mois après et 50 g 6mois après |
CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
La culture du bananier plantain est une culture de rente en milieu de M’vuazi. Cette culture est généralement produite pour sa vente aux commerçants en provenance de Kinshasa, car sur le marché de Kinshasa en République Démocratique du Congo, la vente du bananier est très lucrative sur le marché. |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Les producteurs à M’vuazi ont fait le constat que cette culture pose des problèmes à cause de son cycle de production de courte durée et de la faiblesse des revenus qu’elle engendre, en raison de la fertilité faible à moyenne suivant les sites de production. Ce constat de courte durée de vie et d’exploitation du bananier plantain est très remarquable car cette durée de vie est de 1 à 2 cycles pour une bananeraie. Par ailleurs, les maladies (Bunchy top et BBTV) affectent fréquemment les bananeraies et la pauvreté du sol est clairement observée, se caractérisant par le jaunissement des feuilles. Cette faible productivité et cette courte durée du cycle de vie ont pour conséquence de faibles revenus. |
ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES
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Ø Choix de terrain pour le champ expérimental ; Ø Mise en place d’un champ expérimental ; Ø Test de fumure ; Ø Subdivision du terrain en parcelles : – Parcelle Témoin (sans fumure) ; – Parcelle avec fumure :
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RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
® La fiente de poule et l’engrais NPK ont généré une plus forte productivité, supérieure à tous les autres traitements. ® Le cycle de production : ® 4 cycles de productions ont été enregistrés pour la fiente de poule et l’engrais NPK 20-10-10. ® 3 cycles de production ont été obtenus pour la bouse de vache et pour la crotte de chèvre. ® En revanche, 2 cycles de productions seulement ont été obtenus pour le témoin. Les changements obtenus sont les suivants : ® Accroissement de la productivité et du cycle de production du bananier plantain à M’VUAZI pour les traitements à la fumure organique et à la fumure minérale, ® Accroissement de revenu des producteurs sur la production du bananier plantain. |
Limites de l’expérience
N.B. : Les données sur cette productivité sont tenues sécrètes au Programme National Bananier Mvuazi (RDC)
Mots clés : fertilisation organique, fertilisation minérale, bananier plantain,
Fiche 2 :
TITRE D’EXPERIENCE |
Essai de conservation de maïs à base de bio-pesticides |
PAYS ET LIEU |
M’vuazi, Territoire de Mbanza-Ngungu, Province du Kongo Central en République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Institut National d’Etudes et de Recherches Agronomiques (INERA) |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
Saison agricole A 2015-2016 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
Utilisation de bio-pesticides à base de : Ø feuilles d’Eucalyptus ; Ø feuilles de Nicotiana tabacum ; Ø Feuilles de Tephrosia vogelii
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CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
Pour faire face à la demande alimentaire des populations vivant dans les pays en développement, le maïs constitue encore un aliment protéique et énergétique susceptible de résoudre les problèmes de sous-alimentation. Le maïs est une céréale cultivée dans toute l’étendue de la RDC et représente l’une des cultures les plus importantes du pays. De par son rôle dans l’aération du sol et son cycle réduit, il est compatible dans l’association des cultures avec plusieurs autres cultures légumineuses déjà existant dans les pratiques culturales traditionnelles des communautés de la population de M’vuazi. Pour faire face aux problématiques liées à la conservation des grains. Les chercheurs se sont décodés de faire une expérience sur les biopesticides. |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Ø Accroissement des attaques des grains de maïs en conservation ; Ø le danger d’utilisation des pesticides à longue rémanence ; Ø la perte du pouvoir germinatif des grains. |
ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES
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v Préparation des bio-pesticides 1. Récolte des feuilles ;
v La formation des animateurs et des cultivateurs ; v Sensibilisation des cultivateurs sur l’utilisation des techniques agro-écologiques (utilisation de bio-pesticides) Cette méthodologie vaut pour toutes les espèces précitées. N.B. : la durée de conservation est de 6 mois. Il est conseillé de renouveler la poudre en cas de besoin de conservation pour une durée de plus de 6 mois. En cas de consommation, le nettoyage est nécessaire
Autres moyens matériels utilisés
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RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
Résultats Ø Les feuilles de tabac ont sensiblement réduit le taux d’attaques des charançons. Ø Les feuilles d’Eucalyptus citriodora viennent en deuxième position après le tabac. Ø Les feuilles de Tephrosia ont eu un impact faible sur les charançons. Ø Le témoin a été totalement attaqué par les charançons.
Changements observés Bonne conservation des maïs grains au magasin dont les pourcentages de taux de germination sont : Ø 90% pour le Tabacum Ø 80% pour l’Eucalyptus Ø 55% pour le Tephrosia Ø 0% pour le témoin |
Limites
(de l’expérience / des actions mises en place / des moyens utilisés) (Ce qui a manqué, qui n’a pas marché)
Leçons tirées
La conservation du maïs pour la saison prochaine n’est plus une préoccupation pour la communauté paysanne.
Références bibliographiques : site internet
Kaloma et al. ; l’effet bio-pesticide des différentes plantes
Mots clés : Conservation, maïs, bio-pesticide
Fiche 3
TITRE D’EXPERIENCE |
Impact du labour manuel sur la culture d’arachide dans les conditions de Seke-Lolo |
PAYS ET LIEU |
Village Kizabu, Groupement de Seke-Lolo, Secteur d’Isangila, Territoire de Seke-Banza en République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Eglise du Christ du Congo / Centre Régional d’Appui et de Formation pour le Développement |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
De mars à juillet 2017 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
Ø parcellarisation en deux blocs avec neuf parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,5 m ; Ø Labour manuel à l’aide de la houe ; Ø Semis de l’arachide aux écartements de 0,30 x 0,40 m une graine par poquet. 1) Bloc 1 : Témoins (T0) 2) Bloc 2 :(labour à 10 cm) 3) Bloc T2 (Labour à 15 cm) |
CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
La culture d’arachide dans le contexte de Seke-Lolo tient une bonne place dans l’alimentation des foyers, mais aussi comme source de recettes des ménages. Néanmoins, le constat est que les paysans de Seke-Lolo pratiquent la culture d’arachide seulement en forêt sans labour avec comme conséquences de faibles récoltes (300 à 450 kg/ha). Les sols de forêts de Seke-Lolo ne sont pas très favorables à l’arachide parce que peu meubles et renferment beaucoup de racines. Bref, l’on observe beaucoup d’obstacles à la fructification souterraine de l’arachide; nous supposons qu’avec des rendements variant de 300 à 450 Kg /ha sans labour, ces rendements pourraient augmenter si le labour était appliqué. D’où la motivation pour mettre en place cette expérimentation avec les producteurs qui étaient très curieux de connaître l’influence que le labour pourrait apporter dans la culture d’arachide pratiquée dans les conditions de Seke-Lolo. Etant donné que les paysans ne labourent pas leurs champs dans la pratique de la culture d’arachide en sol forestier lourd, beaucoup de gousses restent en sol à la récolte et ce sont ces gousses qui germent à la saison pluvieuse (A) et la récolte issue de ces champs constitue pour eux ‘un cadeau de Dieu’. En réalité, ce phénomène est dû à la pratique du non-labour et cela occasionne une perte de production car la germination / levée se fait en désordre. |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Culture pratiquée en sol forestier lourd sans labour. L’incidence des adventices dus au non-labour entrainait des entretiens partiels Présence des repousses Germination /levée en désordre Perte de la production Faible rendement, varie de 300 à 450 Kg/ha. |
ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES |
Ø Des réunions et campagnes de sensibilisation sur les techniques agro-écologiques face aux effets des changements climatiques étaient organisées dans les villages de notre rayon d’intervention ; Ø Réunion/négociation avec onze producteurs agricoles, dont dix hommes et une femme ; Ø Sélection participative avec les ménages producteurs agricoles, pour choisir le porteur de l’expérience. Ø Elaborer la fiche de planification opérationnelle. Ø Choix du site, défrichage, parcellarisation en deux blocs avec neuf parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,5 m ; Ø Labour manuel à l’aide de la houe ; Ø Semis de l’arachide : 06/03/ 2017 aux écartements de 0,30 x 0,40 m une graine par poquet. Ø 1 Entretien ; Ø Récolte ; Ø Séchage ; Ø Pesage ; Ø Conditionnement des arachides
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RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
Rendement :
A. Arachide : Ø Rendement : Très variable et oscille entre 300 et 3.000 Kg/ha (selon le Mémento) Ø Dans les conditions de Seke-Lolo : le rendement varie entre 300-450 Kg/ha (Dans les conditions de Seke-Lolo) |
RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
B. Adventices } Les poids de la matière sèche obtenus des adventices
B1P1 : Bloc 1, Parcelle 1 ; B1P2 : Bloc 1, Parcelle 2 ; B1P0 : Bloc 1, Parcelle 0 |
« Ministère français de la Coopération : Le Memento de l’agronome »; L‘Agrisud International : L’agro-écologique en pratique’ ; Le savoir paysan ; www.agrisud.org
Mots clés : Labour profond ; labour léger, l’agro-écologie, adventices
Fiche 4 :
TITRE D’EXPERIENCE |
Mucuna ,engrais vert sur la culture du maïs de variété samaru dans les conditions du milieu paysan de Seke-Lolo |
PAYS ET LIEU |
Village Kizabu, Groupement de Seke-Lolo, Secteur d’Isangila, Territoire de Seke-Banza en République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Eglise du Christ du Congo / CRAFOD |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
De mars à juillet 2017 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
tiré du panier de GIS (Gestion intégrée du sol) la pratique de l’enfouissement de Mucuna engrais vert Ø parcellarisation en deux blocs avec six parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,00 m ; Ø Semis de Mucuna : Ecartements de 0,50 m x 0,50 m avec deux graines par poquet ; Ø Labour manuel à l’aide de la houe ; Ø Semis de maïs : 24/03/ 2017 aux écartements de 0,50 x 0,70. Deux graines par poquet. |
CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
Les effets des changements climatiques en RDC en particulier et en Afrique en général ne sont plus un mythe, mais une réalité vécue tout le temps. 95 % de la population d’Isangila sont des producteurs agricoles. Ils vivent les effets du changement climatique dans leurs activités agricoles : appauvrissement du sol, faible production, présence de différentes maladies. En raison de l’amélioration de la fertilité du sol, en vue d’augmenter la production et le revenu des ménages, un bloc d’expérimentation a été mis en place à la forêt Scierie pour expérimenter l’impact de Mucuna sur engrais vert sur la culture du maïs, variété samaru dans les conditions du milieu paysan de Seke-Lolo. |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Le maïs est une culture de rente dans le territoire de Seke-Banza qui se pratique chaque année au cours de deux saisons culturales (A et B). Constat : Faible production, épis chétifs |
ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES |
Ø Des réunions et campagnes de sensibilisation sur les techniques agro-écologiques face aux effets des changements climatiques étaient organisées dans les villages de notre rayon d’intervention. Ø Réunion/négociation avec onze producteurs, dont dix hommes et une femme ; Ø Sélection participative avec les ménages apiculteurs, pour choisir le porteur de l’expérience (Monsieur Masisa Lelo) ; Ø Elaborer la fiche de planification opérationnelle. Ø Choix du site, défrichage, parcellarisation en deux blocs avec six parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,00 m ; Ø Semis de Mucuna : Ecartements de 0,50 m x 0,50 m avec deux graines par poquet ; Ø Labour manuel à l’aide de la houe ; Ø Semis de maïs : 24/03/ 2017 aux écartements de 0,50 x 0,70. Deux graines par poquet. Ø 1 Entretien ; Ø Récolte ; Ø Séchage ; Ø Enlèvement de spathe ; Ø Pesage ; Ø Conditionnement des grains |
RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
B1P1 : Bloc 1, Parcelle 1 B1P2 : Bloc 1, Parcelle 2 B1P1 : Bloc 1, Parcelle 3 Changements : Augmentation de la production |
Limites
(de l’expérience / des actions mises en place / des moyens utilisés) (Ce qui a manqué, qui n’a pas marché)
L’enfouissement manuel n’est pas facile.
Un terrain était disponible, ainsi que des producteurs et des intrants agricoles.
Mucuna engrais vert apporte un bon rendement.
Ministère français de la Coopération : le Memento de l’agronome »; l‘Agrisud International ; l’agro-écologique en pratique ; le savoir paysan ; www.agrisud.org
Mots clés : Engrais vert ; agro-écologie ; légumineuse
Fiche 5 :
TITRE D’EXPERIENCE |
Pratique du paillage sur les cultures maraîchères |
PAYS ET LIEU |
Village Kisiama, Secteur de Kimpese, Territoire de Songololo, Province de Songololo en République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Jaune Congo |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
De novembre 2016 à octobre 2017 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
Amendement organique du sol : paillage /Enfouissement des stylosentes comme paille sur les cultures maraîchères « aubergine, chou pommé, tomate pommée, piment doux, concombre et salade |
CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
Pour les maraîchers de la vallée de Lukunga, la réussite du maraîchage est basée sur l’utilisation d’engrais minéraux et de pesticides suite à leur réaction rapide par rapport aux engrais organiques qui nécessitent une grande quantité de matières premières (feuilles, …) pour préparer les engrais organiques, la longue durée de la préparation et une grande quantité pour amender le sol. Or l’utilisation des engrais minéraux présente des effets néfastes sur l’environnement et la vie humaine : § Appauvrissement du sol § Prolifération des maladies |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Ø Corvée de labour pour toutes les cultures ; Ø Sarclage régulier ; Ø Arrosage régulier (chaque jour) ; Ø Apport régulier des engrais chimiques ; Ø Coût d’exploitation élevé |
ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES |
Ø Achat de semences des stylosentes à INERA MVUAZI Ø Semis des stylosentes comme plante de couverture Ø Fauchage des stylosentes après 6 mois comme paille Ø Enfouissement de stylosentes ; Ø Semis sur paillis ; Ø Paillage avec stylosentes ; Ø Labour zéro ; Ø Fabrication de compost solide |
RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
Avec la pratique de paillage : Ø moins d’arrosage ; Ø amélioration de la structure du sol ; Ø apport de moins d’engrais minéraux ; Ø moins de sarclage ; Ø Multiplication de semence de stylosentes Changements observés Ce système est plus économique (diminution de coût d’exploitation). |
Limites
(de l’expérience / des actions mises en place / des moyens utilisés) (Ce qui a manqué, qui n’a pas marché)
Références bibliographiques : site internet, etc.
Mots clés : Stylosentes, agro-écologie
TITRE DE L’EXPERIENCE |
L’amélioration du rendement en culture d’oignon par les amendements en fientes des poules et le titonia divercifolia. |
PAYS ET LIEU |
Village Kimbala, Territoire de Kasongo-Lunda, Province du Kwango en République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Programme Agricole Communautaire (PRAG) de la 25ème Communauté Evangélique du Kwango (CEK) |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
2012 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
1. Application de la fiente de poule directement après le labour dans les plates-bandes 2. enfouissement de feuilles vertes du titonia 20 jours avant le repiquage des cultures
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CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
Ø C’est l’un des greniers alimentaires qui nourrissent la mégapole de Kinshasa ne produisaient pas l’oignon. Ce produit était faiblement consommé dans cette contrée suite essentiellement à son approvisionnement à l’importation de l’oignon venant de Kinshasa ; Les premiers essais d’introduction grâce à la vulgarisation par le PRAG CEK, a donné des résultats peu encourageant aux 50 Associations villageoises de développement mais les familles de cette contrée consommaient faiblement l’oignon car son approvisionnement ne se faisait qu’à Kinshasa. la production très faible dans les ménages maraîchers, les familles de Kasongo Lunda devait chaque fois s’approvisionner à Kinshasa. Cette s l’oignon. |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Faible production Sol pauvre Ø L’oignon étant très exigeant en sol fertile, le Programme Agricole a résolu, après l’analyse du problème, d’essayer un apport en fiente des poules et en titonia diversifolia engrais vert pour améliorer la structure du sol, étant donné qu’il n’encourage pas la pratique des engrais chimiques dans son rayon d’animation. |
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ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES |
§ Formation de 50 associations villageoises de développement (A.V.D.) sur la fiche technique de la culture d’oignon ;
§ enfouissement de feuilles vertes du titonia 20 jours avant le repiquage des cultures et de la fiente de poule directement après le labour dans les plates-bandes.
Test expérimental dans une A.V.D.
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RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
Dans ces résultats il se dégage les constats suivants :
Ø L’engrais vert titonia diversifolia est plus fertilisant et facilement disponible que la fiente de poule dans le village de Kimbala. Ø L’enthousiasme des associations à utiliser les deux produits agro-écologiques
Changements : Ø Amélioration des habitudes alimentaires ; Ø Augmentation des revenus de ménages |
Limites de l’expérience)
Disponibilité de semences d’oignon au début de la saison B, choix du terrain (sol fertile), suivi des animateurs et une bonne conservation avant la vente
Mots clés : PRAG
Fiche 7 :
TITRE DE L’EXPERIENCE |
Expérience des haricots irrigués à la station agropastorale de Luezi |
PAYS ET LIEU |
Village Luezi, Territoire de Songololo, Province du Kongo Central, République démocratique du Congo |
EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE |
Eglise du Christ au Congo / CRAFOD |
NOM, COORDONNEES ET FONCTION DU RESPONSABLE |
BONGOLO DIANGANA Willy, Directeur et Représentant Légal |
PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET |
Du 29 juillet au 03 novembre 2017 |
DATE DE REDACTION DE LA FICHE |
18 novembre 2017 |
DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE |
Ø Construction du barrage à l’aide de gros sticks de bois, d’un tronc de palmier, d’une bâche en sac de gite ; Ø Nettoyage de la rigole principale ; Ø Ouverture des rigoles secondaires et tertiaires ; Ø Mouillage du champ : Blocage de la rigole principale à l’aide des petits piquets de bois, des herbes sèches et la terre pour orienter l’eau vers les rigoles secondaires et tertiaires. Les piquets de bois servent à soutenir les herbes et la terre pour qu’ils ne soient pas entrainés par le courant d’eau ; Ø Semis aux écartements de 40 x 20 cm : 2 jours après mouillage du champ ;
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CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL |
Le haricot est un aliment d’une importance extrême aux niveaux local, régional et national ; il est compté parmi les 1ères sources de protéine pour les couches les plus démunies de la population. Sa culture est très pratiquée en milieu paysan (dans les bas-fonds, ou bien en saison pluvieuse, etc.). Cependant le rendement est faible dans des régions tropicales humides. |
SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE |
Faible rendement dû : Ø à l’excès des pluies qui entraînent jaunissement et la chute des fleurs ; Ø aux fortes températures qui favorisent la prolifération des maladies fongiques et la pullulation des insectes. |
ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES |
Ø Prospection du terrain ; Ø Rabattage ; Ø Labour ; Ø Hersage ; Ø Piquetage ; Ø Construction du barrage à l’aide de gros sticks de bois, d’un tronc de palmier, d’une bâche en sac de gite ; Ø Nettoyage de la rigole principale ; Ø Ouverture des rigoles secondaires et tertiaires ; Ø Mouillage du champ ; Ø Semis aux écartements de 40 x 20 cm : 2 jours après mouillage du champ ; Ø Entretiens : 1 sarclage 3 semaines après le semis ; Ø Lutte contre les ravageurs :
a) Gibiers
Trempage des graines impures d’haricots dans de petits pots d’eau placés dans de différents coins du champ, en prenant soin de les remuer chaque jour. L’odeur nauséabonde dégagée repousse les animaux sauvages.
b) Rats/Lézards
Placer les fibres sèches des tubercules de manioc tout autour du champ. Ces fibres constituent de l’aliment pour ces ravageurs.
Ø Récolte (arrachage, battage, vannage, conditionnement) |
RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT |
Récolte de 1.040 Kg de graines sèches et 6 Kg de graines humides sur une superficie de 83 ares
Selon la littérature, le rendement moyen en milieu paysan environnant la station agropastorale de Luezi est de 500 à 600 Kg/ha. |
Limites de l’expérience
La production ne peut pas être vendue comme semence parce que la semence utilisée était non certifiée.
– Mémento de l’agronome, Savoir paysan
Mots clés : Irrigation, mouillage, bâche en gîte, rigoles