Capitalisation des pratiques Agro-Ecologique

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Capitalisation des pratiques Agro-Ecologique

Pratiques agro-écologique et adaptation aux changements climatiques   

Quelques expériences des pratiques agro – écologiques et d’adaptation aux changements climatiques des organisations membres du SECAAR, de Pain Pour le Monde et des organisations partenaires du CRAFOD tirées de l’atelier sur la capitalisation en agro – écologie et l’outil EPRACC ((Evaluation Participative des Risques liés Aux Changements climatiques et aux Catastrophes) tenu au CRAFOD du 13 au 19 novembre 2017.

Fiche 1:

TITRE D’EXPERIENCE

Essai de fertilisation du bananier plantain en milieu de M’vuazi (INERA / RDC)

PAYS ET LIEU

M’vuazi, Territoire de Mbanza-Ngungu, Province du Kongo Central en République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Institut National d’Etudes et de Recherches Agronomiques (INERA)

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

Saison A 2014 – 2015

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

 

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

Recours à la fumure organique et minérale en vue de tester leurs influences sur la longévité et la productivité du bananier plantain

Le test de fumure utilisé a recouru aux 5 traitements (3 fumures organiques et une fumure minérale + 1 témoin) intégrés dans un dispositif expérimental en bloc complètement randomisés avec 4 répétitions.

Ces traitements sont les suivants :

Ø  Témoin  (Sans fumure)

Ø  Fiente de poule (10 kg par pied)

Ø  Crotte de chèvre (10 kg par pied)

Ø  La bouse de vache (10 kg par pied)

Engrais NPK 20-10-10 (250 g par pied, apporté  en trois applications, dont 100 g au départ, 100 g trois mois après et 50 g 6mois après

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

La culture du bananier plantain est une culture de rente en milieu de M’vuazi. Cette culture est généralement produite pour sa vente aux commerçants en provenance de Kinshasa, car sur le marché de Kinshasa en République Démocratique du Congo, la vente du bananier est très lucrative sur le marché.

 

 

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

Les producteurs à M’vuazi ont fait le constat que cette culture pose des problèmes à cause de son cycle de production de courte durée et de la faiblesse des revenus qu’elle engendre, en raison de la fertilité faible à moyenne suivant les sites de production. Ce constat de courte durée de vie et d’exploitation du bananier plantain est très remarquable car cette durée de vie est de 1 à 2 cycles pour une bananeraie. Par ailleurs, les maladies (Bunchy top et BBTV) affectent fréquemment les bananeraies et la pauvreté du sol est clairement observée, se caractérisant par le jaunissement des feuilles.

Cette faible productivité et cette courte durée du cycle de vie ont pour conséquence de faibles revenus.

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

 

Ø   Choix de terrain pour le champ expérimental ;

Ø  Mise en place d’un champ expérimental ;

Ø  Test de fumure ;

Ø  Subdivision du terrain en parcelles :

          Parcelle Témoin (sans fumure) ;

          Parcelle avec fumure :

      • Fiente de poule (10 Kg/pied) ;
      • Crotte de chèvre (10 Kg/pied) ;
      • Bouse de vache (10 Kg/pied) ;
      • Engrais NPK 20-10-10 (250 grs/pied/ en 3 applications : 100 grs au départ-100 grs 3 mois après et 50 grs 6 mois après).

 

 

 

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

®     La fiente de poule et l’engrais NPK  ont généré une plus forte productivité, supérieure à tous les autres traitements.

®     Le cycle de production :

®     4 cycles de productions ont été enregistrés pour la fiente de poule et l’engrais NPK 20-10-10.

®     3 cycles de production ont été obtenus pour la bouse de

vache et pour la crotte de chèvre.

®     En revanche, 2 cycles de productions seulement ont été obtenus pour le témoin.

Les changements obtenus sont les suivants :

®     Accroissement de la productivité et du cycle de production du bananier plantain à M’VUAZI pour les traitements à la fumure organique et à la fumure minérale,

®     Accroissement de revenu  des producteurs sur la production du bananier plantain.

Limites de l’expérience

  • Le sol argilo –sableux influe  négativement sur la productivité et rentabilité de bananier
Conditions de réussite
(ce qui a été important pour la réussite de l’expérience)
  • Disponibilité de matière organique
  • Implication des producteurs
  • Bonne collaboration entre chercheurs et producteurs

 

Leçons Tirées
  • L’usage de la fumure organique (fiente de poule) s’est montré équivalant à la fumure minérale NPK 20-10-10, tout en assurant une plus grande productivité des régimes produits et de l’allongement du cycle de vie jusqu’à 4 cycles.
  • La fumure organique constituée par la bouse de vache et la crotte de chèvre ont également permis d’avoir une productivité plus élevée que le témoin, mais inférieure à la fiente de poule et à l’engrais NPK tout en allongeant le cycle de bananier à trois cycles.
  • Le témoin a engendré une basse productivité et un cycle de vie de 2 cycles prouvant que l’apport de la fumure organique ou minérale est nécessaire en milieu de M’vuazi  en vue  d’influer positivement sur la sécurité alimentaire et l’accroissement des revenus financiers des producteurs vendeurs.

N.B. : Les données sur cette productivité sont tenues sécrètes au Programme National Bananier Mvuazi (RDC)

Mots clés : fertilisation organique, fertilisation minérale, bananier plantain,

 

Fiche  2 :

TITRE D’EXPERIENCE

Essai de conservation de maïs à base de bio-pesticides

PAYS ET LIEU

M’vuazi, Territoire de Mbanza-Ngungu, Province du Kongo Central en République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Institut National d’Etudes et de Recherches Agronomiques (INERA)

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

Saison agricole A 2015-2016

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

Utilisation de bio-pesticides à base de :

Ø  feuilles d’Eucalyptus ;

Ø  feuilles de Nicotiana tabacum ;

Ø  Feuilles de Tephrosia vogelii

 

 

 

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

Pour faire face à la demande alimentaire des populations vivant dans les pays en développement, le maïs constitue encore un aliment protéique et énergétique susceptible de résoudre les problèmes de sous-alimentation. Le maïs est une céréale cultivée dans toute l’étendue de la RDC et représente l’une des cultures les plus importantes du pays.  De par son rôle dans l’aération du sol et son cycle réduit, il est compatible dans l’association des cultures avec plusieurs autres cultures légumineuses déjà existant dans les pratiques culturales traditionnelles des communautés de la population de M’vuazi. Pour faire face aux problématiques liées à la conservation des grains. Les chercheurs se sont décodés de faire une expérience sur les biopesticides.

 

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

Ø  Accroissement des attaques des grains de maïs en conservation ;

Ø  le danger d’utilisation des pesticides à longue rémanence ; 

Ø  la perte du pouvoir germinatif des grains.

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

v  Préparation des bio-pesticides

1.       Récolte des feuilles ;

  1. Séchage des feuilles ;
  2. Broyage des feuilles jusqu’à l’obtention d’une poudre ;
  3. Tamisage ;
  4. Pesage de la semence et de la poudre ;
  5. La quantité de semence et de la poudre est proportionnelle ;
  6. Mélanger le 2/3 de la poudre avec la semence ;
  7. Couvrir le contenant avec le 1/3 de la poudre restante ;
  8. Seller le sac avec une ficelle.

v  La formation des animateurs et des cultivateurs ;

v  Sensibilisation des cultivateurs sur l’utilisation des techniques agro-écologiques (utilisation de bio-pesticides)

Cette méthodologie vaut pour toutes les espèces précitées.

N.B. : la durée de conservation est de 6 mois. Il est conseillé de renouveler la poudre en cas de besoin de conservation pour une durée de plus de 6 mois.

En cas de consommation, le nettoyage est nécessaire

 

Autres moyens matériels utilisés

  1. Sacs vides
  2. Ficelles
  3. Un bassinet
  4. Un tamis
  5. Un peson
  6. Des gangs et des cache-nez si nécessaire

 

 

 

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

Résultats

Ø  Les feuilles de tabac ont sensiblement réduit le taux d’attaques des charançons.

Ø  Les feuilles d’Eucalyptus citriodora viennent en deuxième position après le tabac.

Ø  Les feuilles de Tephrosia ont eu un impact faible sur les charançons.

Ø  Le témoin a été totalement attaqué par les charançons.

 

Changements observés

Bonne conservation des maïs grains au magasin dont les pourcentages de taux de germination sont :

Ø  90% pour le Tabacum

Ø  80% pour l’Eucalyptus

Ø  55% pour le Tephrosia

Ø  0% pour le témoin

Limites
(de l’expérience / des actions mises en place / des moyens utilisés) (Ce qui a manqué, qui n’a pas marché)

  • Les feuilles utilisées ont été prélevées dans le milieu naturel (savane et foret), mais en cas de conservation d’un grand lot ou en saison sèche, les feuilles ne sont pas disponibles.
  • Les feux de brousse et le déboisement limitent aussi la disponibilité des feuilles.
Conditions de réussite
  • Disponibilité de la biodiversité

Leçons tirées

  • Cette expérimentation est réalisable à moindre coût et n’exige aucune qualification scientifique pour sa réalisation ;
  • La mise en valeur des ressources naturelles locales ;
  • La culture et la protection des matières premières (feuilles d’Eucalyptus, feuilles de Nicotiana tabacum ; Feuilles de Tephrosia vogelii sont indispensables ;

La conservation du maïs pour la saison prochaine n’est plus une préoccupation pour la communauté paysanne.
Références  bibliographiques : site internet

Kaloma et al. ; l’effet bio-pesticide des différentes plantes

Mots clés : Conservation, maïs, bio-pesticide

 

Fiche 3 

TITRE D’EXPERIENCE

Impact du labour manuel sur la culture d’arachide dans les conditions de Seke-Lolo

PAYS ET LIEU

Village Kizabu, Groupement de Seke-Lolo, Secteur d’Isangila, Territoire de Seke-Banza en République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Eglise du Christ du Congo / Centre Régional d’Appui et de Formation pour le Développement

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

De mars à juillet 2017

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

Ø  parcellarisation en deux blocs avec neuf parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,5 m ;

Ø  Labour manuel  à l’aide de la houe ;

Ø  Semis de l’arachide aux écartements de 0,30 x 0,40 m

une  graine par poquet.

1)      Bloc 1 : Témoins (T0)

2)      Bloc 2 :(labour à 10 cm)

3)      Bloc T2 (Labour à 15 cm)

 

 

 

 

 

 

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

La culture d’arachide dans le contexte de Seke-Lolo tient une bonne place dans l’alimentation des foyers, mais aussi comme source de recettes des ménages. Néanmoins, le constat est que les paysans de Seke-Lolo pratiquent la culture d’arachide seulement en forêt sans labour avec comme conséquences de faibles récoltes (300 à 450 kg/ha).

Les sols de forêts  de Seke-Lolo ne sont pas très favorables à l’arachide parce que peu meubles et renferment beaucoup de racines. Bref, l’on observe beaucoup d’obstacles à la fructification souterraine de l’arachide; nous supposons qu’avec des rendements variant de 300 à 450 Kg /ha sans labour, ces rendements pourraient augmenter si le labour était appliqué. D’où la motivation pour mettre en place cette expérimentation avec les producteurs qui étaient très curieux de connaître l’influence que le labour pourrait apporter dans la culture d’arachide pratiquée dans les conditions de Seke-Lolo.

Etant donné que les paysans ne labourent pas leurs champs dans la pratique de la culture d’arachide en sol forestier lourd,  beaucoup de gousses restent en sol à la récolte et ce sont ces gousses qui germent à la saison pluvieuse (A) et la récolte issue de ces champs constitue pour eux ‘un cadeau de Dieu’. En réalité,  ce phénomène est  dû à la pratique du non-labour et cela occasionne  une perte de production car la germination / levée se fait en désordre.

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

Culture pratiquée en  sol forestier lourd sans labour.

L’incidence des adventices dus au non-labour entrainait des entretiens partiels

Présence des repousses

Germination /levée en désordre

Perte de la production

Faible rendement, varie de  300 à 450 Kg/ha.

 

 

 

 

 

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

Ø  Des réunions et campagnes de sensibilisation sur les techniques agro-écologiques face aux effets des changements climatiques étaient organisées dans les villages de notre rayon d’intervention ;

Ø  Réunion/négociation avec onze producteurs agricoles, dont dix hommes et une femme ;

Ø  Sélection participative avec les ménages producteurs agricoles, pour choisir le porteur de l’expérience.

Ø  Elaborer la fiche de planification opérationnelle.

Ø  Choix du site, défrichage, parcellarisation en deux blocs avec neuf parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,5 m ;

Ø  Labour manuel  à l’aide de la houe ;

Ø  Semis de l’arachide : 06/03/ 2017 aux écartements de 0,30 x 0,40 m

une  graine par poquet.

Ø  1 Entretien ;

Ø  Récolte ;

Ø  Séchage ;

Ø  Pesage ;

Ø  Conditionnement des arachides

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

 

Rendement :

 

Bloc1

Rendement

T/ha

Bloc2

Rendement

T/ha

Bloc3

Rendement

T/ha

B1T2

754,67

B2T0

220,00

B3T1

236,00

B1T1

580,00

B2T2

717,33

B3T0

265,33

B1T0

220,00

B2T1

390,00

B3T2

318,67

A.      Arachide :

Ø  Rendement : Très variable et oscille entre 300 et 3.000 Kg/ha (selon le Mémento)

Ø  Dans  les conditions de Seke-Lolo : le rendement varie entre 300-450 Kg/ha (Dans les conditions de Seke-Lolo)

 

 

 

 

 

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

 

B.      Adventices

}  Les poids de la matière sèche obtenus des adventices

 

Bloc1

Rendement

T/ha

Bloc2

Rendement

T/ha

Bloc3

Rendement

T/ha

B1P2

133,33

B2T0

354,67

B3T1

8,00

B1P1

77,33

B2T2

78,67

B3T0

114,67

B1P0

353,33

B2T1

37 ,33

B3T2

69,33

 

B1P1 : Bloc 1, Parcelle 1 ;

B1P2 : Bloc 1, Parcelle 2 ;

B1P0 : Bloc 1, Parcelle 0

 

Leçons apprises
  • Le labour influe sur la productivité et la réduction des adventices.
Conditions de réussite
(ce qui a été important pour la réussite de l’expérience)
§  Implication des producteurs
Références bibliographiques : site internet,

« Ministère français de la Coopération : Le Memento de l’agronome »;  L‘Agrisud International : L’agro-écologique en pratique’ ; Le savoir paysan ; www.agrisud.org

Mots clés : Labour profond ; labour léger, l’agro-écologie, adventices

Fiche 4 :

TITRE D’EXPERIENCE

Mucuna ,engrais vert sur la culture du maïs de variété samaru dans les conditions du milieu paysan de Seke-Lolo

PAYS ET LIEU

Village Kizabu, Groupement de Seke-Lolo, Secteur d’Isangila, Territoire de Seke-Banza en République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Eglise du Christ du Congo / CRAFOD

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

De mars à juillet 2017

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

 tiré du panier de GIS (Gestion intégrée du sol) la pratique de l’enfouissement de Mucuna engrais vert

Ø  parcellarisation  en deux blocs avec six parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,00 m ;

Ø  Semis de Mucuna : Ecartements de 0,50 m x 0,50 m avec deux graines par poquet ;

Ø  Labour manuel à l’aide de la houe ;

Ø  Semis de maïs : 24/03/ 2017 aux écartements de 0,50 x 0,70. Deux  graines par poquet.

 

 

 

 

 

 

 

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

Les effets des changements climatiques en RDC en particulier et en Afrique en général ne sont plus un mythe, mais une réalité vécue tout le temps.

95 % de la population d’Isangila sont des producteurs agricoles. Ils vivent les effets du changement climatique dans leurs activités agricoles : appauvrissement du sol, faible production, présence de différentes maladies. En raison  de l’amélioration de la fertilité du sol, en vue d’augmenter la production et le revenu des ménages, un bloc d’expérimentation a été mis en place à la forêt Scierie pour expérimenter l’impact de Mucuna sur engrais vert sur la culture du maïs, variété samaru dans les conditions du milieu paysan de Seke-Lolo.

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

Le maïs est une culture de rente dans le territoire de Seke-Banza qui se pratique chaque année au cours de deux saisons culturales (A et B). Constat : Faible production, épis chétifs

 

 

 

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

Ø  Des réunions et campagnes de sensibilisation sur les techniques agro-écologiques face aux effets des changements climatiques étaient organisées dans les villages de notre rayon d’intervention.

Ø  Réunion/négociation avec onze producteurs, dont dix hommes et une femme ;

Ø  Sélection participative avec les ménages apiculteurs, pour choisir le porteur de l’expérience (Monsieur Masisa Lelo) ;

Ø  Elaborer la fiche de planification opérationnelle.

Ø  Choix du site, défrichage, parcellarisation  en deux blocs avec six parcelles ayant chacun une superficie de 2,5 m x 3,00 m ;

Ø  Semis de Mucuna : Ecartements de 0,50 m x 0,50 m avec deux graines par poquet ;

Ø  Labour manuel à l’aide de la houe ;

Ø  Semis de maïs : 24/03/ 2017 aux écartements de 0,50 x 0,70. Deux  graines par poquet.

Ø  1 Entretien ;

Ø  Récolte ;

Ø  Séchage ;

Ø  Enlèvement de spathe ;

Ø  Pesage ;

Ø  Conditionnement des grains

 

 

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

 

Blocs 1

Rendements T/Ha)

Bloc 2

Rendements (T/ha

B1P1 : Enfouie

1,234

B2P1 Témoin

0,944

B1P2 Témoin

1,325

B2P2 Enfouie

1,828

B1P3 Enfouie

1,878

B2P3 Témoin

1,269

B1P1 : Bloc 1, Parcelle 1

B1P2 : Bloc 1, Parcelle 2

B1P1 : Bloc 1, Parcelle 3

Changements : Augmentation de la production

 

Limites
(de l’expérience / des actions mises en place / des moyens utilisés) (Ce qui a manqué, qui n’a pas marché)

L’enfouissement manuel n’est pas facile.

Conditions de réussite
(ce qui a été important pour la réussite de l’expérience)

Un terrain était disponible, ainsi que des producteurs et des intrants agricoles.

Leçons tirées

Mucuna engrais vert apporte un bon rendement.

 Références bibliographiques  Site internet, etc.

Ministère français de la Coopération : le Memento de l’agronome »;  l‘Agrisud International ; l’agro-écologique en pratique ; le savoir paysan ; www.agrisud.org

Mots clés : Engrais vert ; agro-écologie ; légumineuse

 

 

 

Fiche 5 :

TITRE D’EXPERIENCE

Pratique du paillage  sur les cultures maraîchères

PAYS ET LIEU

Village Kisiama, Secteur de Kimpese, Territoire de Songololo, Province de Songololo en République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Jaune Congo

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

De novembre 2016 à octobre 2017

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

Amendement organique du sol : paillage  /Enfouissement des stylosentes  comme paille sur les cultures maraîchères « aubergine, chou pommé, tomate pommée, piment doux, concombre et salade

 

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

Pour les maraîchers de la vallée de Lukunga, la réussite du maraîchage est basée sur l’utilisation d’engrais minéraux et de pesticides suite à leur réaction rapide par rapport aux engrais organiques qui nécessitent une grande quantité de matières premières (feuilles, …) pour préparer les engrais organiques, la longue durée de la préparation et une grande quantité pour amender le sol.

Or l’utilisation des engrais minéraux présente des effets néfastes sur l’environnement et la vie humaine :

§  Appauvrissement du sol

§  Prolifération des maladies

 

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

 

Ø  Corvée de labour pour toutes les cultures ;

Ø  Sarclage régulier ;

Ø  Arrosage régulier (chaque jour) ;

Ø  Apport régulier des engrais chimiques ;

Ø  Coût d’exploitation élevé

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

Ø  Achat de semences des stylosentes à INERA MVUAZI

Ø  Semis des stylosentes comme plante de couverture

Ø  Fauchage des stylosentes  après 6 mois  comme paille

Ø  Enfouissement de stylosentes ;

Ø  Semis sur paillis ;

Ø  Paillage avec stylosentes ;

Ø  Labour zéro ;

Ø  Fabrication de compost solide

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

Avec la pratique de paillage :

Ø  moins d’arrosage ;

Ø  amélioration de la structure du sol ;

Ø  apport de moins d’engrais minéraux ;

Ø  moins de sarclage ;

Ø  Multiplication de semence de stylosentes

Changements observés

Ce système est plus économique (diminution de coût d’exploitation).

 

Limites
(de l’expérience / des actions mises en place / des moyens utilisés) (Ce qui a manqué, qui n’a pas marché)

  • Non-respect de l’itinéraire Itinéraire technique ;
  • Faible quantité de matières organiques par rapport à la superficie ;
  • Coûts élevés de la semence de stylosentes
  • Il est difficile de couvrir toute la superficie destinée au maraîchage.
  • La récolte des graines de stylosentes est une tâche très difficile.
Conditions de réussite
(ce qui a été important pour la réussite de l’expérience
  • Disponibilité et motivation de la main d’œuvre ;
  • Diminution du taux de maladies ;
  • Disponibilité des plantes fertilisantes (stylosentes)
    Leçons tirées
  • Diminution du coût d’exploitation par rapport aux amendements minéraux et un bon rendement


Références bibliographiques : site internet, etc.

Mots clés : Stylosentes,  agro-écologie

TITRE DE L’EXPERIENCE

L’amélioration  du rendement en culture  d’oignon par les amendements  en fientes des poules et le titonia divercifolia.

PAYS ET LIEU

Village Kimbala, Territoire de Kasongo-Lunda, Province du Kwango en République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Programme Agricole Communautaire (PRAG) de la 25ème Communauté Evangélique du Kwango (CEK)

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

2012

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

1.       Application de la fiente de poule directement après le labour dans les plates-bandes

2.       enfouissement de feuilles vertes du titonia 20 jours avant le repiquage des cultures

 

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

Ø  C’est l’un des greniers alimentaires qui nourrissent la mégapole de Kinshasa ne produisaient pas l’oignon.  Ce produit était faiblement consommé dans cette contrée suite  essentiellement à son approvisionnement  à l’importation de l’oignon venant de Kinshasa ;

Les premiers essais d’introduction grâce à la vulgarisation par le PRAG CEK, a donné des résultats peu encourageant aux 50 Associations villageoises de développement  mais  les familles  de cette contrée consommaient faiblement l’oignon car son approvisionnement ne se faisait qu’à Kinshasa.

la production très  faible dans les ménages maraîchers, les familles de Kasongo  Lunda devait chaque fois s’approvisionner à Kinshasa. Cette s l’oignon.

 

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

Faible production

Sol pauvre

Ø  L’oignon étant très exigeant en sol fertile, le Programme Agricole a résolu, après l’analyse du problème, d’essayer un apport en fiente des poules et en titonia diversifolia engrais vert pour améliorer la structure du sol, étant donné qu’il n’encourage pas la pratique des engrais chimiques dans son rayon d’animation.

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

§  Formation de 50 associations villageoises de développement (A.V.D.) sur la fiche technique de la culture d’oignon ;

  • Période : mai-août

 

  • Variétés cultivées : Red créole et Texas ; sol : – argilosablonneux ; paysage : jachère avec prédominance l’espèce cromolèna ; écartement : 15 x 15 cm ; repiquage plus ou moins 45 jours après semis ;

§  enfouissement de feuilles vertes du titonia 20 jours avant le repiquage des cultures et de la fiente de poule directement après le labour dans les plates-bandes.

 

Test expérimental dans une A.V.D.

 

Parcelle 1/0

Parcelle 2 avec fiente des poules

Parcelle 3 avec titonia diversifolia

Superficie : 50 m²

Superficie : 50 m²

Superficie : 50 m²

Amendement 0

Amendement : 500 kg

Amendement : 350 kg

 

 

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

 

Parcelle 1/0

Parcelle 2 avec fiente des poules

Parcelle 3 avec titonia diversifolia

150 kg

300 kg

600 kg

 

 

Dans ces résultats il se dégage les constats suivants :

 

Ø  L’engrais vert titonia diversifolia est plus fertilisant et facilement disponible que la fiente de poule dans le village de Kimbala.

Ø  L’enthousiasme des associations à utiliser les deux produits agro-écologiques

 

Changements :

Ø  Amélioration des habitudes alimentaires ;

Ø  Augmentation des revenus de ménages

Limites de l’expérience)

  • L’arrosage est difficile car il se fait manuellement.
  • Beaucoup de pourriture à la maturité due à la mauvaise conservation ;
  • Beaucoup de cas de vol d’oignon par des inciviques
Conditions de réussite
(ce qui a été important pour la réussite de l’expérience)

Disponibilité de semences d’oignon au début de la saison B, choix du terrain (sol fertile), suivi des animateurs et une bonne conservation avant la vente

Leçons tirées
La culture d’oignon a prouvé dans le Territoire de Kasongo-Lunda qu’après la maîtrise de sa technique de production par les maraîchers qu’elle est une activité génératrice de revenus chaque année et contient aussi beaucoup de principes actifs qui traitent plusieurs maladies.
Références bibliographiques  
Site internet, Mémento de l’agronome, Agriculture en Afrique Tropicale

Mots clés : PRAG

 

 

Fiche 7 :

TITRE DE L’EXPERIENCE

Expérience des haricots irrigués à la station agropastorale de Luezi

PAYS ET LIEU

Village Luezi, Territoire de Songololo, Province du Kongo Central, République démocratique du Congo

EGLISE OU ORGANISATION CONCERNEE

Eglise du Christ au Congo / CRAFOD

NOM, COORDONNEES ET FONCTION DU RESPONSABLE

BONGOLO DIANGANA Willy, Directeur et Représentant Légal

PERIODE CONCERNEE PAR L’EXPERIENCE / LE PROJET

Du 29 juillet au 03 novembre 2017

DATE DE REDACTION DE LA FICHE

18 novembre 2017

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE

Ø  Construction du barrage à l’aide de gros sticks de bois, d’un tronc de palmier,  d’une bâche en sac de gite ;

Ø  Nettoyage de la rigole principale ;

Ø  Ouverture des rigoles secondaires et tertiaires ;

Ø  Mouillage du champ : Blocage de la rigole principale à l’aide des petits piquets de bois, des herbes sèches et la terre pour orienter l’eau vers les rigoles secondaires et tertiaires. Les piquets de bois servent à soutenir les herbes et la terre pour qu’ils ne soient pas entrainés par le courant d’eau ;

Ø  Semis aux écartements de 40 x 20 cm : 2 jours après mouillage du champ ;

 

CONTEXTE NATIONAL/REGIONAL/LOCAL

Le haricot est un aliment d’une importance extrême aux niveaux local, régional et national ;  il est compté parmi les 1ères sources de protéine pour les couches les plus démunies de la population.

Sa culture est très pratiquée en milieu paysan (dans les bas-fonds, ou bien en saison pluvieuse, etc.). Cependant le rendement est faible dans des régions tropicales humides.

 

SITUATION DE DEPART, PROBLEMATIQUE

Faible rendement dû :

Ø  à l’excès des pluies qui entraînent jaunissement et la chute des fleurs ;

Ø  aux fortes températures qui favorisent la prolifération des maladies fongiques et la pullulation des insectes.

 

ACTIONS MISES EN PLACE/MOYENS UTILISES / APPROCHE ET OUTILS UTILISES

Ø  Prospection du terrain ;

Ø  Rabattage ;

Ø  Labour ;

Ø  Hersage ;

Ø  Piquetage ;

Ø  Construction du barrage à l’aide de gros sticks de bois, d’un tronc de palmier,  d’une bâche en sac de gite ;

Ø  Nettoyage de la rigole principale ;

Ø  Ouverture des rigoles secondaires et tertiaires ;

Ø  Mouillage du champ ;

Ø  Semis aux écartements de 40 x 20 cm : 2 jours après mouillage du champ ;

Ø  Entretiens : 1 sarclage 3 semaines après le semis ;

Ø  Lutte contre les ravageurs :

 

a)       Gibiers

 

Trempage des graines impures d’haricots dans de petits pots d’eau placés dans de différents coins du champ, en prenant soin de les remuer chaque jour. L’odeur nauséabonde dégagée repousse les animaux sauvages.

 

 

b) Rats/Lézards

 

Placer les fibres sèches des tubercules de manioc tout autour du champ. Ces fibres constituent de l’aliment pour ces ravageurs.

 

Ø  Récolte (arrachage, battage, vannage, conditionnement)

 

RESULTATS / EVENEMENTS AYANT EU LIEU / CHANGEMENT

Récolte de 1.040 Kg de graines sèches et 6 Kg de graines humides sur une superficie de 83 ares

 

Selon la littérature, le rendement moyen en milieu paysan environnant la station agropastorale de Luezi est de 500 à 600 Kg/ha.

 

Limites de l’expérience
La production ne peut  pas être vendue comme semence parce que la semence utilisée était non certifiée.

Conditions de réussite
(ce qui a été important pour la réussite de l’expérience)
  • Les deux responsables de l’activité sont des agronomes ;
  • La permanence des responsables, le suivi régulier et la bonne collaboration avec la communauté environnante
Leçons tirées
L’adoption de la technique d’irrigation est plus importante dans favorable dans la station de Luezi . Cette technique a apporté une forte production sur les 83 ares par rapport à la culture pluviale installée précédemment victimes des attaques des ravageurs.
Références bibliographiques  
–  site internet, etc.)

– Mémento de l’agronome, Savoir paysan

Mots clés : Irrigation, mouillage, bâche en gîte, rigoles

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