Edition 2012 – Mot prononcé par le directeur du cabinet du MINAGRIPEL à la cérémonie de clôture des activités

Le genre et la chaine de valeur « manioc », en route vers l’autonomisation économique des Agri-transformatrices alimentaires artisanales au Kongo Central.
26 juin 2019
Mot prononcé par le Directeur du cabinet de MINAGRIPEL du Bas-Congo à la cérémonie d’ouverture officielle
26 juin 2019

Edition 2012 – Mot prononcé par le directeur du cabinet du MINAGRIPEL à la cérémonie de clôture des activités

  • Monsieur l’Administrateur du Territoire de Songololo,
  • Monsieur le Chef de Cité de Kimpese,
  • Monsieur le Directeur de CRAFOD,
  • Monsieur le Représentant du SNV,
  • Monsieur le Représentant de l’AGRISUD International,
  • Mesdames et Messieurs les Marcheurs du Raid Solidaire à travers le Mont Cristal,
  • Chers Participants,
  • Mesdames et Messieurs les Invités à vos titres et qualités respectifs,

 

 

La Foire agricole et artisanale du Bas-Congo à Kimpese complétée par le Raid solidaire sur le Mont Cristal a été à la hauteur de ses ambitions à savoir l’expression des potentialités agricoles de la province du Bas-Congo.

 

Quelques exploitants agricoles accompagnés par leurs structures d’encadrement se sont évertués à nous présenter la performance atteinte par leurs activités productives dans une démarche orientée délibérément vers la professionnalisation.

 

Malgré les difficultés évoquées et affrontées, il sied de reconnaitre et de féliciter leur détermination, mieux leur opiniâtreté. Avec de tels acteurs, l’espoir est donc permis pour l’avenir de l’agriculture du Bas-Congo. Celle-ci est en effet appelée à devenir encore plus productive pour relever les défis de la compétition inhérente à l’intégration régionale et à la mondialisation qui se présentent dorénavant comme des processus inexorables.

 

La foire agricole à Kimpese nous a présenté une gamme encourageante de réalisations agricoles. Nous avons noté :

 

 

  • La production de la matière première ;
  • L’encadrement et la structuration des paysans producteurs ;
  • La transformation des produits agricoles ;
  • Le développement des procédés agro industriels ;
  • L’information et la vulgarisation agroalimentaire ;
  • La production semencière et des boutures ;
  • La production animale ;
  • Les produits des pêches venant de la zone côtière Muanda, du fleuve Congo par les cités de Luozi et d’Inga.

 

 

Parallèlement à ces réalisations, nous pouvons noter l’existence dans la région :

 

 

  • Des transporteurs grands tonnage des produits agricoles ;
  • Un chemin de fer à opérationnaliser davantage ;
  • Des centres de consommation des produits agricoles dont la ville de Kinshasa qui constitue un grand marché ;
  • Des centres de production et de distribution des produits manufacturés essentiels ;
  • Des capacités de stockage et de conservation des produits agricoles secs et périssables.

 

 

C’est donc un ensemble d’ingrédients qui fonctionnent pour le moment de manière indépendante sinon isolément.

 

Cet ensemble constitue des possibilités de synergies potentielles qui ne demandent qu’à être actualisées et rendues opérationnelles à l’avantage de tous les concernés. Nous avons cité :

 

 

  • Les producteurs agricoles et halieutiques ;
  • Les transformateurs des produits agricoles ;
  • Les transporteurs des produits agricoles et des produits manufacturés ;
  • Les négociants ;
  • Les distributeurs urbains des produits agricoles ;/li>
  • Les distributeurs ruraux des produits manufacturés.

 

 

Le manque d’organisation et de synergie actuel entre tous ces acteurs constitue un manque à gagner. Il est évaluable et peut s’avérer considérable.

 

Nous faisions un appel pressant aux partenaires techniques et financiers de la production agricole pour faire cet exercice d’évaluation qui les incitera certainement à se lancer urgemment dans la recherche des voies de sortie.

 

Ne perdons pas de vue que les risques de l’intégration régionale et de la mondialisation sont plus acerbes pour la production de la matière première localement pour l’industrie, le commerce et ces trois secteurs constitutifs de ce que l’on appelle généralement sous le vocable « Affaires » peuvent plus facilement se joindre avec les sites de production plus performants d’autres pays du monde.

 

La situation des importations actuelles le démontre clairement nonobstant toutes nos potentialités en ce qui concerne les produits importés.

 

Nos importateurs se constituent ainsi terminaux des filières agricoles des pays de provenance de ces produits. Alors qu’ils auraient intérêt à se constituer terminaux de la production de proximité.

 

La mise en place d’un programme contraignant et délibéré et concerté impliquant tous les concernés et orienté dans le sens du renversement du courant actuel est requis. Il peut nous être reprochable un jour si l’on ne fait rien.

 

Chers participants,

Pouvons-nous déjà prendre la résolution de faire ce qui est de notre ressort pour garantir la pérennisation de la production agricole paysanne, condition nécessaire pour un développement inclusif et durable ?
En ce qui nous concerne, nous allons transmettre à qui de droit les leçons que nous avons tirées de cette manifestation.

 

Chers participants,

C’est sur cette note de responsabilisation mutuelle que nous avons l’honneur, au nom de Son Excellence Madame la Ministre en charge de l’Agriculture et du Développement Rural, de clore les activités de la deuxièmes foire agricole et artisanale du Bas-Congo à Kimpese.
Longue vie à la Foire agricole et artisanale à Kimpese.
Nous vous remercions.

Par : RÉDACTION CRAFOD
Le : 2017-05-17T09:11:00+02:00

 

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